mardi 7 mars 2017

Chronique #33 - La nostalgie de l'ange


Maison d’édition : NiL
Date de parution : 21 janvier 2010
Pages : 360
Prix : 19€50
Type de livre : Roman
Résumé : Nom de famille : Salmon (saumon, comme le poisson) ; prénom : Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973... Susie est au Paradis. Elle vient d'être violée et assassinée. Or, son aventure ne fait que commencer. Depuis le Ciel, elle observe avec tendresse et ironie ceux qui restent et se déchirent autour de sa mort : son meurtrier et le policier chargé de l'enquête, sa mère qui fuit au loin ou son père anéanti, sa soeur chérie qui découvre l'amour ou encore l'adolescent avec qui Susie n'a pu qu'échanger un premier baiser... Plus encore qu'un thriller, un roman d'amour à la fois déchirant, émouvant, surprenant..., un livre plein de grâce et d'une subtilité envoûtante, ou l'humour n'est pas absent. Susie égrène son histoire de douleur et d'espoir d'une voix à la fois naïve et omnisciente. Elle a la sérénité d'un ange mais la nostalgie d'une enfant morte trop jeune. L'intensité de ses mots est celle d'un être privé de chair qui vit à travers d'autres ce qui lui est désormais interdit : la douleur absolue, la rage, la passion, le désir et le plaisir, et, enfin, l'amour absolu. Ce ton unique dans la littérature fait de Susie un fantôme inoubliable. 

Commencé le : 7 janvier 2017
Fini le : 21 janvier 2017
Note : 17/20

Mon avis : J’ai découvert La nostalgie de l’ange en été 2006 ou 2007 et je me rappelle l’avoir dévoré en une journée.
J’ai eu un tel coup de coeur que je l’avais alors relu plusieurs fois. Puis, une fois que j’ai vu le film à sa sortie, je l’avais relu à nouveau. 
J’ai toujours eu de bons souvenirs après l’avoir lu et du coup, quand j’ai commencé à remplir mon fameux planning de lecture, j’ai directement pensé à ce livre comme choix correspondant à un des items de décembre, même si je l’ai lu en janvier.

Pour cette nouvelle session de lecture, j’ai eu l’impression de le découvrir encore une fois cette histoire qui, bien qu’elle soit dure, est magnifique. 
Ce que je trouve de beau dans cette histoire, c’est l’espoir et les sentiments que j’ai ressenti. 
Les passages se déroulant au Paradis font partie de mes passages préférés.

Mis à part mes envies de meurtres envers la personne qui a fait vivre un tel cauchemar, qui a détruit la vie des protagonistes, j’ai quand même trouvé cette histoire sublime. 
Au fur et à mesure de l’histoire, on découvre quel monstre horrible est cette personne. D’ailleurs, alors que je ne pensais pas cela possible, on franchit toujours un degré supplémentaire dans l’horreur, dans les idées issues de l’esprit détraqué de ce type.
Du côté des personnages d’ailleurs, je me suis prise d’affection pour le père et la soeur de Susie, alors que j’ai tout bonnement haït la mère, que j’ai trouvé horrible. 

J’ai récemment appris que l’auteur a elle-même connu une agression sexuelle et je suppose qu’écrire ce livre lui a permis de s’exprimer sur ce sujet très dur et horrible. 
Les victimes de viol mais aussi les victimes de violences, peu importe la violence vécue, qui parviennent à aborder leur traumatisme, que ce soit à haute vois ou par écrit, sous leur vrai nom ou sous un nom d’emprunt font preuve d’un extrême courage. Je n’ose imaginer le combat quotidien pour se remettre d’un tel évènement.

En résumé, une magnifique histoire, une sublime leçon d’espoir et de courage que je vous conseille de découvrir !

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